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L’installation de la banque en ligne Revolut au Luxembourg pose problème

Revolut fait partie des néobanques les plus populaires en Europe. La start-up anglaise revendique actuellement plus de 2 millions de clients, et aimerait en avoir jusqu’à 100 millions dans les 5 prochaines années à venir.

Cependant, le Brexit a quelque peu bousculé ses plans. Et la banque en ligne entame donc depuis plusieurs mois de longues négociations avec le Luxembourg pour obtenir une licence de paiement électronique. Une autorisation qui serait non seulement une belle prise pour le pays, mais aussi pour la startup qui garderait ainsi un pied dans le marché commun après la sortie du Royaume Uni de l’Union Européenne.

Revolut s'attaque au marché européen

Revolut souhaiterait installer son siège au Luxembourg

Selon les dernières nouvelles communiquées dans le Financial Times, la fintech britannique Revolut (qui fait de plus en plus de concurrence à la startup allemande N26) souhaiterait donc installer son siège européen dans le Grand Duché. Elle aurait ainsi commencé les démarches nécessaires pour obtenir sa licence de paiements électroniques auprès de l’autorité luxembourgeoise pertinente : la CSSF (pour Commission de Surveillance du Secteur Financier).

Le fondateur et CEO de la néobanque Revolut, Nikolay Storonzky aurait ainsi déclaré avoir pris cette décision pour rester «  du bon côté ».

Des termes assez vagues mais qui font clairement référence au Brexit et aux difficultés pour les entreprises anglo-saxonnes à garder accès au marché financier européen une fois qu’il entrera définitivement en vigueur.

Différent son de cloche du côté de la CSSF

De son côté, la CSSF déclare ne rien avoir entendu. Cependant, la licence du gouvernement luxembourgeois est indispensable pour l’entrée de la fintech britannique sur le marché commun européen, où se trouve une grande majorité de ses clients. En dehors du Royaume Uni, Revolut est en effet très bien implantée en France, Espagne, Allemagne, Pologne ou encore en Lituanie.

Un son de cloche différent de ce qu’a déclaré Nikolay Storonsky qui semble pourtant très sûr de lui dans l’entretien qu’il a accordé cette semaine au Financial Times. Selon lui, il n’aurait plus besoin que de 6 mois avant que sa start-up décroche la fameuse licence.

Cette dernière est en effet crucial pour le développement de la néobanque, et ferait d’elle la première licorne européenne. C’est à dire une start-up dont la valorisation dépasse le milliard d’Euros. Mais pour cela, elle a bel et bien besoin d’établir son siège dans le Grand Duché.

Dans les 5 prochaines années à venir, elle pourrait ainsi convaincre 100 millions nouveaux clients et s’attaquer à des marchés encore plus prometteur que l’Europe, à savoir les Etats-Unis et le continent asiatique.

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